Social 08/05/2024
Intérimaire, micro-entrepreneur, extra : quel statut pour exercer dans la restauration et l'hôtellerie à Lyon ?
Débuter des postes ou missions comme serveur, femme de chambre ou chef de rang dans la restauration ou l’hôtellerie se fait rarement sans avoir à passer par la case du travail temporaire, tant le milieu connaît une importante rotation du personnel. Et pour exercer de la sorte, différents statuts s’offrent à vous. Extra, intérimaire ou encore micro-entrepreneur, on vous présente les particularités de ces formes juridiques.
La micro-entreprise pour plus de flexibilité et de diversité
C’est un fait, ces dernières années le statut de micro-entrepreneur a connu un véritable boom en France. En 2018, un peu moins de la moitié des nouvelles immatriculations concernaient des micro-entreprises, à savoir 308 300 enregistrements. C’est 28 % de plus qu’en 2017 ! Mais vaut-il la peine de se tourner vers ce statut en restauration comme en hôtellerie ?
Être son propre patron
Parmi les principaux avantages que représente le micro-entrepreunariat, on peut déjà citer l’autonomie et la flexibilité que ce statut apporte. Le micro-entrepreneur est par essence son propre patron. Choisir ce statut en tant que serveur par exemple vous permettra de diversifier votre activité en choisissant de travailler aussi bien pour des cafés, des hôtels et des restaurants que lors d’événements ponctuels tels que des mariages, des cocktails et autres réceptions.
Idéal pour débuter dans certains postes
Ces événements ponctuels, les mariages par exemple, représentent d’ailleurs de bonnes occasions de se lancer dans le métier et de faire ses preuves en acquérant des compétences aussi bien techniques que relationnelles avec le client. Et en ce sens, le statut de micro-entrepreneur peut vous aider à démarrer sans trop de pression afin de prendre le pouls du marché et vous jauger. Exercer en qualité d’auto-entrepreneur ne nécessite pas non plus de diplômes.
Le statut de micro-entrepreneur peut se créer en quelques clics sur internet et n’implique pas de contrat à passer avec un employeur. Choisir ce statut, c’est accepter de devenir chef d’entreprise et d’être soumis à certaines règles. Doublé depuis 2018, le plafond de chiffre d’affaire que peut générer un serveur auto-entrepreneur par exemple est de 70 000 €. Les cotisations sociales à payer représentent 22 % du chiffre d’affaires. Tout est affaire de calcul et de comptabilité ensuite, sachant qu’en général un serveur touche entre 10 et 15 € de l’heure.
L’intérim, l’alternative préférée des restaurateurs et des hôteliers
Si vous lancer dans votre propre entreprise vous effraye et que vous souhaitez rester sous la responsabilité d’une hiérarchie bien établie, alors passer par une agence d’intérim lyonnaise comme Adaptel est peut-être ce qu’il vous faut. Ce statut est particulièrement prisé par les restaurateurs et les hôteliers qui proposent beaucoup de postes variés. Que ce soit en brasserie, dans une cantine ou bien encore dans une résidence hôtelière, vous trouverez régulièrement des missions en intérim.
Disponibilité et adaptation requises pour les missions d’intérimaires
Les emplois exercés en intérim peuvent tout autant concerner des métiers tels que plongeur ou commis de cuisine pour la restauration que des professions comme maître d’hôtel ou réceptionniste pour l’hôtellerie. L’intérim permet généralement au personnel recruté de se former à une ou plusieurs carrières. Une façon de s’enrichir professionnellement parlant. Le statut d’intérimaire nécessite néanmoins une grande disponibilité et une capacité d’adaptation rapide.
L’intérim s’adresse à toute personne présentant des aptitudes dans la restauration ou l’hôtellerie. Mais il peut aussi se destiner tout autant à des étudiants dans des métiers ne nécessitant pas de qualifications comme plongeur par exemple. Tout intérimaire bénéficie d’une mutuelle intérim et de droits spécifiques au salariat en intérim.
L’extra, un contrat éclair spécifique à l’hôtellerie et la restauration
Presque équivalent au statut d’intérimaire, celui d’extra reste pourtant exclusif aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration. Ce contrat est aisé à mettre en œuvre pour les employeurs qui présentent des besoins urgents. Il se signe en quelques minutes, épargne les démarches administratives et permet au contractuel d’être opérationnel très rapidement.
Des missions de courte à très courte durée
Car les missions d’extras peuvent tout autant s’étaler sur quelques jours comme sur quelques heures. N’importe qui peut en théorie effectuer des missions d’extras dans le milieu de l’hôtellerie ou de la restauration. L’expérience n’est requise que sur des métiers où une formation solide est demandée, comme maître d’hôtel ou cuisinier.
Toute permanence de l’activité d’un extra doit être requalifiée en CDI à temps partiel. Il faut donc bien garder à l’esprit que le contrat d’extra ne peut etre que ponctuel. Un employé en extra doit être rémunéré pour chacune de ses missions au maximum un mois après cette dernière, si accord écrit avec le salarié. Ce dernier a droit à une indemnité équivalente à 10 % du salaire perçu. Cette rémunération doit être déclarée auprès de la Caisse de prévoyance sociale.
Articles similaires