Social 25/08/2020
La révolution du recrutement... C'est tout l'intérim en hôtellerie et restauration qui évolue !
C’est une petite révolution que vit le monde du recrutement. Les raisons sont variées : certains profils se font de plus en plus rares, les nouvelles technologies se répandent et font évoluer les postes et les façons de recruter, les attentes des candidats ne sont plus tout à fait les mêmes… Autant de paramètres auxquels il faut s’adapter et dont les entreprises tiennent compte dans leurs stratégies. Les explications d’ADAPTEL pour répondre à cette question… Qui recrute qui ?
Des postes qui ne sont pas pourvus : pourquoi ?
C’est une étude menée par RegionsJob en 2017 qui nous confirmait ce que l’on voit tous sur le terrain : durant l’automne 2017, 60% des entreprises affirmaient rencontrer de sérieuses difficultés à recruter et pouvoir leurs postes.
Un chiffre important, pas vraiment en corrélation avec ceux du chômage…
Les raisons sont pourtant connues : pour 32% d’entre elles, c’est l’absence de main-d’œuvre qualifiée et compétente qui se fait sentir. La situation économique pas toujours florissante semble aussi avoir un impact pour 25% d’entre elles, le coût bien connu de l’emploi également, avec, toujours, un leitmotiv : les cotisations sociales dans notre pays sont beaucoup trop conséquentes.
150 000 offres et missions ont conduit à un abandon en 2017
Pour autant, lorsqu’on cherche à connaître très exactement le nombre de postes qui ne sont pas pourvus, on rencontre quelques difficultés. En 2017, toujours, Christophe Castaner parlait de 300 000 offres d’emploi restées lettres mortes. En réalité, un rapport de Pôle Emploi cette année-là révèle que « 150 000 offres ont conduit à un abandon de recrutement faute de candidats (soit 4,7% de l’ensemble des offres) ». Les difficultés sont réelles ; reste à bien les comprendre et les appréhender afin de s’adapter.
Le candidat, en intérim ou autre, cherche un environnement… plus qu’un travail !
Mais, si le recruteur fait face à une telle situation, c’est aussi que le profil des demandeurs semble avoir bien évolué. Il fait ainsi attention au poste qu’il convoite, à l’environnement de travail qu’il va connaître au quotidien… Daniel Pink, un journaliste américain, l’affirme : « Le demandeur d’emploi cherche un poste engageant, motivant et immédiatement gratifiant », lorsque, il y a quelques dizaines d’années, il ne souhaitait surtout qu’une chose… travailler. Une étude sortie en 2016 par Jobijoba montrait d’ailleurs que 79% des demandeurs d’emploi était sensibles d’abord à l’ambiance au travail, bien plus qu’au salaire proposé.
Des outils au service de la recherche de postes
Pour parvenir à ses fins, le candidat est donc prêt à tout – et notamment à utiliser les nouvelles technologies et les outils qu’elles proposent. C’est, par exemple, Glassdoor, une plateforme qui permet aux salariés d’évaluer leur entreprise, qui va lui permettre de se faire une idée de son futur environnement de travail. En parallèle, le candidat, s’il utilise encore le site de Pôle Emploi (ils sont 90% dans ce cas), varie les canaux pour s’informer et dénicher les offres qui lui parlent le plus : ce sont des sites spécialisés, mais aussi des plateformes d’agences d’intérim comme ADAPTEL, très pointues sur un secteur, qui proposent des offres qu’on ne trouve pas ailleurs.
L’influence des réseaux sociaux dans le recrutement
Les plateformes sociales ont-elles aussi leur part dans cette petite révolution que vit le secteur du recrutement. Si elles sont aussi le reflet d’une évolution sociétale, elles cristallisent des comportements auxquels les entreprises, les agences d’intérim… peuvent s’adapter, voire dont elles peuvent tirer profit. Les collaborateurs d’une société en deviennent plus que jamais les premiers ambassadeurs : ils parlent d’elle en bien ou en mal sur leurs réseaux et contribuent donc à façonner l’image de la structure.
Un CV sur Snapchat !
Les entreprises étant elles-mêmes présentes sur ces réseaux, elles peuvent compter sur l’engagement de leurs salariés, si ces derniers en sont satisfaits, pour relayer leurs actions sur Facebook ou Instagram. Jusqu’au recrutement de nouveaux collaborateurs qui peut s’effectuer ainsi, au bénéfice d’une image sociale travaillée, d’une culture d’entreprise cultivée. Ce n’est pas pour rien que le recrutement collaboratif, impliquant des membres d’une équipe donnée, est souvent de rigueur. Ou que certains candidats se passent de CV et postulent via des plateformes comme Linkedin, Facebook… ou même Snapchat pour une originalité maximale !
Une évolution qu’il ne faut pas subir… mais, bien au contraire, accompagner !